
Après la lecture du livre « le bâtard de Nazareth » que j’ai chroniqué, j’ai été confronté au déferlement de reproches, voire de haine envers l’auteur pour le simple fait qu’il se soit saisi de la figure de Jésus pour le mettre en scène dans son roman. Un déferlement qui a lieu dès qu’un artiste, quel que soit son domaine, touche à la personne de Jésus. Bien qu’adulée par un lectorat dense, Amélie Nothomb n’y avait pas échappé lorsqu’elle réécrivait la passion du christ à la première personne du singulier dans « Soif » en 2019. En son temps, Martin Scorsese, qui réinterprétait au cinéma le livre « La dernière tentation du Christ », avait aussi subi les ires de certains chrétiens (comme le livre d’ailleurs). Les exemples sont légion, et ne cessent de me questionner sur la posture du croyant vis-à-vis de l’objet de sa foi. Aussi sur ma posture personnelle vis-à-vis de ce que je crois. J’aimerais proposer deux esquisses pour penser l’idée du détachement d’abord que je mettrai en lien avec mon questionnement du moment. Puis comment ce détachement influe notre compréhension de l’amour « agape ». Ceci en partant de ce que je comprends de la pensée de Maître Eckhart.
Du détachement Eckhartien
Jean-Yves Leloup écrit ceci : « Pour Maître Eckhart, c’est par le non-vouloir que la volonté est restituée à son essentielle vacance. C’est le non-désir, que le désir délivré de tout objet et de toute finalité, s’appréhende lui-même comme pur désir, présence de l’ouvert. Ceux que le non-vouloir a rendus « libres » savent ou expérimentent que c’est la recherche du plaisir pour lui-même qui empêche le plaisir… C’est le besoin de pouvoir qui trahit notre peu de puissance. C’est le désir du bonheur ou l’idée que nous avons du bonheur qui nous empêche d’être heureux. C’est le désir du Souverain Bien comme « ailleurs » qui nous empêche de reconnaître Sa présence « Ici et ainsi »… C’est notre désir ou notre volonté de faire la volonté de Dieu qui empêche que cette volonté soit faite…«
Apologie du non-agir, du non-vouloir, du non-désir pour se détacher. Pour se libérer. Pour « trouver Dieu » et « faire sa volonté », Maître Eckhart nourrit l’idée d’arrêter de vouloir le trouver et de vouloir faire sa volonté. Car, se focaliser sur Dieu, c’est se focaliser sur l’indicible, et par extension, sur ce que l’on croit percevoir de lui. C’est donc tourner en rond sur soi-même. Celui qui pense parler de Dieu parle ainsi plutôt de lui-même. Car si l’indicible est bien indicible, il se dérobe à nos mots. De ceux-ci ne reste finalement que le reflet de celui qui les prononce. Bien plus, en s’accrochant ce que l’on croit savoir de Dieu et donc ce que l’on prévoit, on empêche ce qui pourrait advenir d’advenir.
Maître Eckhart parle de détachement. C’est la capacité cultivable permettant de se libérer d’un attachement excessif aux choses matérielles, aux pensées, aux émotions, aux autres… mais également aux représentations que nous nous faisons au-dedans de nous. Y compris les représentations que nous nous faisons de Jésus/Dieu. C’est un lâcher prise qui permet à nos désirs, nos peurs ou nos préoccupations, non de ne plus exister, mais de ne plus nous contrôler. Maître Eckhart propose de cultiver cette posture pour atteindre un état de liberté, laissant alors toute la place à ce qu’il appelle la naissance de Dieu dans l’âme. En pratiquant ce détachement, qui est un exercice à toujours recommencer et non un état définitif, nous pouvons être plus présents dans ce qui est, accepter ce qui se présente et vivre avec sérénité. C’est une posture permettant, lorsqu’elle est conduite à son paroxysme, d’accepter le réel tel qu’il se présente à nous, indépendamment de toutes nos projections et représentations.
Cela exclut donc tout dogme et toute affirmation sur Dieu et sur la personne de Jésus. Ainsi, un détachement total nous conduit à ne plus nommer l’indicible. Raison pour laquelle Maître Eckhart était versé dans l’apophatique, autrement appelée la théologie négative. L’état de silence intérieur qu’il visait, le vide de la pensée (à ne surtout pas comprendre comme l’abandon de toute réflexion) et de concepts, servait à permettre à la présence de Dieu de se manifester directement dans l’âme. Il affirmait que Dieu était au-delà de ce que l’on pouvait dire de Lui. Ses attributs, les noms qu’on lui donne, les dogmes et toutes les catégories extrêmement limitées de notre esprit humain. Il est impossible de connaître Dieu à travers concepts et idées.
Cette notion de détachement me parait extrêmement intéressante en ce qu’elle permet à tous, croyants ou non, de s’en saisir. Maître Eckhart s’incarne certes dans une société ou la compréhension de Dieu était largement influencée par la tradition chrétienne de l’époque (13ᵉ siècle), par la théologie néoplatonicienne et la pensée de Saint-Augustin. Mais, que l’on comprenne Dieu comme un Klaas Hendrikse, athée et considérant que Dieu est un nom donné à l’expérience de la rencontre avec l’autre, ou que l’on comprenne Dieu comme un chrétien qui lit la Bible au premier degré, il reste indicible. Que l’on ait une lecture des textes littérale, mythique, rationaliste ou historico-critique, le concept de Dieu reste du domaine de l’indicible. Klaas Hendrikse lorsqu’il en parle, bien qu’athée, dit que ce qu’il nomme Dieu est ce que sa raison ne peut pas démentir, mais ce qui la dépasse néanmoins. L’idée Eckhartienne du détachement prend alors tout son sens.
Cette idée se retrouve d’ailleurs, à quelques nuances près, chez des penseurs non chrétiens comme Epictète (1ᵉʳ siècle) par exemple. Ce dernier, comme Eckhart, conçoit la liberté comme une réalité intérieure, comme l’absence d’obstacles psychique, et non comme celle d’obstacles extérieurs à soi : c’est par le détachement intérieur que l’on atteint l’ataraxie (=la tranquillité de l’âme). Plus proche de nous, Etienne de La Boétie (16ᵉ siècle) propose une réflexion politique qui conduit l’individu à s’affranchir non pas par un agir sur l’extérieur de lui, mais par un changement de posture intérieure : par le détachement intérieur et le refus de se soumettre, l’oppresseur ne nous oppresse plus. Évidemment, les démarches sont totalement différentes : Epictète vise donc l’ataraxie, Maître Eckhart vise l’union intérieure avec Dieu et La Boétie propose un chemin de libération des oppressions. Néanmoins, et ce qui rend ces trois penseurs universels, c’est la proposition transversale de détachement, de lâcher prise intérieur, de changement de posture, de changement de regard (=metanoia), à trois époques pourtant bien distinctes que sont l’Antiquité, le Moyen Âge et la Renaissance. Dans tous les cas il y a un deuil intérieur.
Bien que son contexte fut donc complètement différent du nôtre, il est intéressant de noter que Maître Eckhart, réhabilité par l’Église catholique en 1992 sous Jean-Paul II, fut en son temps condamné pour sa pensée. En effet, il soutenait que l’âme humaine pouvait atteindre l’union directe avec Dieu, sans passer par la médiation de l’Église : l’expérience personnelle prévalait sur le dogme. Sa vision de la relation à Dieu transcendait largement toute forme d’expérience religieuse traditionnelle. Ce qui l’a conduit à critiquer l’autorité de l’Église et du clergé, remettant ainsi en question la valeur des rituels religieux et une certaine dépendance excessive des sacrements. On comprend aisément une condamnation dans un contexte médiéval. Comme on comprend aussi son retour sur le devant de la scène spirituelle dans notre contexte contemporain individualiste : le discours eckhartien sonne à bien des égards comme un énième discours de développement personnel.
Illustration scripturaire : Marie-Madeleine au tombeau
Jean 20, 11-18 (traduction personnelle) Marie se tenait dehors près du tombeau et pleurait. Alors qu’elle pleurait, elle se pencha vers le tombeau et remarqua deux messagers en blanc assis, là ou était posé le corps de Jésus, un à la tête et un aux pieds. Ceux-là lui dirent : femme, pourquoi pleures-tu ? Elle leur dit : ils ont enlevé mon seigneur et j’ignore où ils l’ont déposé. Cela ayant été dit, elle se retourna et vit Jésus se tenant debout, mais elle ne savait pas que c’était lui. Jésus lui dit : femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? Elle, pensant qu’il était le jardinier, lui dit : Monsieur, si tu l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, je l’emporterai. Jésus lui dit : Marie. En se tournant, elle lui dit en hébreu : Rabbouni (ce qui veut dire maître). Jésus lui dit : ne me touche pas ! En effet, je ne suis pas encore monté vers le Père. Par contre, rends-toi vers mes frères et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, mon Dieu et votre Dieu. Marie de Magdalène vient et annonce aux disciples : « j’ai vu le Seigneur » et ce qu’il lui avait dit.
Plusieurs choses me frappent dans ce texte. Tout d’abord, la volonté de ne pas inscrire Jésus dans une représentation figée. En effet, le mot « tombeau » se dit en grec « mnemeion ». Ce qui peut être compris comme le lieu du souvenir, le mémorial. C’est littéralement l’endroit ou l’on garde en mémoire. D’ailleurs, l’évangile de Marc nous raconte que Marie-Madeleine avait acheté du parfum pour aller embaumer le corps de Jésus : elle voulait autant que possible le conserver en l’état, en faire une momie, le statufier, le fixer dans le temps, le garder dans sa mémoire. Le texte propose une double fixation de l’image de Jésus : symboliquement, donc par le lieu du « mnemeion », du mémorial, et pratiquement par l’embaumement du corps. Mais, à ce moment-là, Jésus ne se trouve pas dans le tombeau. Il ne s’inscrit symboliquement pas fixé dans la mémoire. Il se dérobe ici en particulier à celle qui veut le figer.
Puis, Marie pleure, étreinte par la tristesse alors que Jésus se trouve derrière elle. Mais, nous dit le texte, elle ne le reconnait pas : Marie avait figé en elle une représentation qu’elle avait de Jésus, à tel point qu’alors même qu’il se trouve derrière elle, elle ne le reconnaissait pas. C’est seulement lorsqu’il l’appellera par son nom qu’elle verra Jésus. C’est en entrant dans l’altérité qu’elle peut percevoir quelque chose de Jésus dans celle qu’elle croyait être le jardinier. Ce qu’est Jésus échappe à la projection de celui qui croit savoir ce qu’il est. Mais, là encore, tandis qu’elle l’a reconnu et qu’elle s’engage vers lui en l’appelant « maître », Jésus lui dit : ne me touche pas. Ici aussi Jésus se dérobe à Marie : alors qu’elle initie un mouvement vers lui, pour s’attacher à la nouvelle image qu’elle en a. On peut traduire la réponse de Jésus par : « ne t’attache (du grec haptomai) pas à moi « . Par opposition, on peut lire dans la bouche de Jésus : détache-toi de moi.
Il y a une double proposition de détachement de la représentation que l’on se fait de Jésus/Dieu dans le texte. La première symbolique en ce qu’il ne se laisse pas enfermer dans le tombeau (le mnemeion). La seconde matérielle en ce que le corps même ne se laisse pas embaumer, ne se laisse pas fixer dans le temps. Enfin, lorsqu’il y a volonté de se réapproprier ce nouveau Jésus qu’elle n’avait pas reconnu, celui-ci demande de ne pas s’attacher à lui, dans tous les sens du terme. Le texte nous propose d’inscrire Jésus/Dieu dans l’indicible. Il met les représentations dicibles de Marie en échec, ce afin de lui proposer une voie de l’amour dénuée de tout attachement. Lue par le prisme du plus grand commandement, ce n’est pas uniquement lui-même que Jésus ne souhaite pas voir fixer dans l’esprit de Marie, mais toute personne qu’elle serait appelée à côtoyer. Car c’est dans le détachement que l’amour vrai peut s’accomplir : c’est dans la relation sans « pourquoi » et non conditionnelle, et donc libre de toutes représentations, projections. C’est dans cet accueil inconditionnel que s’accomplit l’altérité. Jésus apprend à Marie à ne pas s’attacher à lui, et par extension à ne pas s’attacher à l’autre : c’est l’une des difficiles voie de l’amour « agape ». Plus encore, cette lecture nous invite à faire le deuil de l’image que l’on peut se faire de soi-même. Ce afin de laisser advenir ce qui est, et nous ce que l’on aimerait qu’il soit.
La question de l’appropriation artistique de Jésus
L’idée eckhartienne du détachement et cette lecture de l’épisode de Marie-Madeleine au tombeau me permet de penser la question de l’appropriation de Jésus par Arditi, et les réactions virulentes y relatives.
S’il m’est difficile d’abandonner une idée préconçue sur mon prochain, ce n’est peut-être pas parce qu’il correspond à cette idée, mais parce que je peine peut-être à me défaire de la représentation que j’ai de lui. S’il m’est difficile d’abandonner une idée que j’ai sur moi, c’est peut-être car je peine à me défaire de l’image que j’ai de moi, et de l’image idéalisée que je projette de moi. De la même manière, s’il est difficile d’abandonner telle idée préconçue sur Dieu (quel que soit ce que j’entends par Dieu), ce n’est pas que Dieu est selon telle idée, mais parce que mon ego peine à s’en défaire. Cela me conduit à penser que sans détachement, la vie contemplative se limite à un incessant mirage de soi-même. Certains disent donc du roman de Metin Arditi, et de toutes œuvres qui détournent Jésus des voies dogmatiques défendues par les différentes institutions ecclésiales ou qui prennent des libertés par rapport au texte biblique, que c’est un manque de respect pour les chrétiens et/ou pour Dieu. Parfois, sans même prendre connaissance du contenu de l’œuvre, ils fustigent celle-ci en fonction de l’image qu’ils se font de Jésus : en l’occurrence, plusieurs personnes s’arrêtent au terme « bâtard » du titre du roman de Metin Arditi.
La perspective Eckhartienne me conduit ainsi à prendre une autre posture : celle d’entrer dans l’altérité. D’abandonner mes idées préconçues pour entrer en résonance avec celles de mon vis-à-vis. Cela veut dire l’habiter complètement et m’en emparer pour la vivre, la ressentir. Ici l’œuvre d’un romancier, fiction proposant une lecture personnelle de la figure de Jésus. Car ériger telle ou telle vision de Jésus sans vouloir entrer en discussion avec un autre, c’est ériger une vision subjective qui prévaudrait sur toutes les autres. C’est l’exaltation de l’ego. Si je brandis une vision de Jésus plutôt qu’une autre, c’est un bout de moi-même plus qu’une vérité absolue que j’affirme, tant la symbolique du texte biblique nous montre un Jésus qui se veut indicible. Il y a donc un écho socratique dans la démarche de Maître Eckhart : accepter que l’indicible reste indicible, c’est accepter que cela m’échappe. C’est accepter de rester ignorant, et de croire que le commencement de la sagesse se situerait peut-être ici.
Ainsi, le détachement proposé par Eckhart n’est pas tant un abandon que la possibilité d’une ouverture. De n’importe quelle manière que l’on comprenne Dieu, ce dernier reste indicible. Peu importe la manière que l’on a d’aborder les textes bibliques, la seule chose que je m’aventure à dire de Dieu, ou du concept de Dieu, c’est que l’on ne peut rien dire de lui. Ainsi, vouloir absolument dire l’indicible, et plus encore le figer, c’est il me semble dire quelque chose de soi plus que de Dieu. En ce sens, il me parait plutôt sain de se confronter à des artistes et des œuvres qui se proposent de nous livrer une vision de Jésus/Dieu autre que celle à laquelle nous sommes attachées. Surtout lorsque cette vision est présentée comme une fiction, et que l’artiste en question a bien conscience qu’il ne détient pas la vérité absolue. Cela permet d’opérer un détachement, une prise de recul. En ce que ces visions nous permettent de nous détacher de nous-même, de prendre du recul par rapport aux images et représentations que nous nous imposons à nous-mêmes. Ce détachement contribue alors à nous rendre vraiment libres en ce qu’il nous replace face à l’indicible. Mais aussi face au réel : sans détachement de nos idées préconçues, exaltations de notre égo, il devient difficile de voir le réel autrement que comme fantasmé : l’autre, le monde et soi-même. L’intersubjectivité a cela de bon qu’elle nous aide à tendre vers une conscience de notre subjectivité. Peut-être par extension à une plus grande humilité.
Je crois personnellement que parce que l’on est croyant, il faut justement lire ce genre de roman. Pas parce que ce sont de bons romans en soi. Mais, parce qu’ils permettent d’entrer dans la désimagination de l’image que l’on se fait de Jésus. C’est l’apprentissage de Marie-Madeleine au tombeau : au-delà de l’image que l’on se fait de lui, Jésus échappe au dicible. Comme pour Marie-Madeleine, c’est lorsque nous abandonnons nos certitudes sur le réel que le réel finit par nous apparaître. Quand on accepte que notre image est subjective, et que l’indicible est au-delà de ça, on peut entrer dans l’image qu’une personne autre s’en fait. La question de savoir si l’image de l’autre est juste ou non est secondaire. Que l’on soit croyant ou non, cette image peut alors entrer en nous et questionner l’image que l’on se fait nous-même. Il y a alors, dans le détachement, matière à discuter et à échanger sur les différentes représentations. Par extension, échanger sur soi et sur l’autre, se détacher de soi et de l’autre. Fustiger l’image qu’un autre se fait de Dieu, c’est exalter la propre image que l’on s’en fait soi-même et refuser la remise en question. C’est, dans ma perspective, le reflet de l’élévation de son propre ego. La conscience de l’indicibilité de Dieu permet d’entrer en lien avec l’autre et l’image qu’il se fait, que l’on soit d’accord avec ou non : c’est le choix de l’altérité.
Bien plus, conduit à l’extrême, et cela semble paradoxal, cette posture m’enjoint même à partager ma vision subjective de Jésus/de Dieu. Non pas pour l’affirmer lui, mais pour me donner moi-même dans l’échange, pour partager un bout de moi à travers les représentations que je m’en fais, de préférence tout en étant détaché : en conscience que cette représentation n’est que fugace et complètement subjective, tant je suis amené à évoluer.
Sources et pour aller plus loin
Maître Eckhart – Dieu au delà de Dieu, Albin Michel, 1999.
Maître Eckhart – L’amour est fort comme la mort, et autres textes, Gallimard, 2015.
Jean-Yves Leloup – De Nietszche à Maître Eckhart, Almora, 2014
Maître Eckhart par Eric Mangin: https://www.youtube.com/watch?v=6iXOoDoF978&t=1585s!
Maître Eckhart par Wolfgang Wackernagel: https://www.youtube.com/watch?v=K8R1aoDOaRQ
Epictète – De la liberté, Gallimard, 2016.
Epictète – Manuel, Flammarion, 2020.
Etienne de la Boétie – discours de la servitude volontaire, GF Flammarion, 2016
Klaas Hendrikse – Croire en un Dieu qui n’existe pas, Labor et Fides, 2011
[…] esquisse fait suite à une précédente, dans laquelle je parlais du détachement proposé par Maître Eckhart. Si vous ne l’avez pas […]
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[…] met à nu. C’est ce qu’elle fait tomber des étagères. C’est ce qu’elle révèle de nos attachements. De nos conforts. De nos privilèges. Du besoin d’un Dieu muet et d’un Jésus docile. Alors, […]
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