À partir d’aujourd’hui, vous trouverez à la fin de chacun de mes billets un formulaire vous permettant de me soutenir financièrement dans mon activité de créateur de contenu. Prochainement, je publierai une suite au 101ᵉ billet, détaillant les frais relatifs à cette activité, les actualités à venir (notamment pour ce qui concerne le podcast avec Davide) et sur les différentes façons de me soutenir. Bonne lecture.

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Dans un corps sain

Le temps approche gentiment où, pour enfin diminuer drastiquement mon poids, je vais devoir introduire de nouvelles habitudes alimentaires et il est donc temps de brosser un tableau des tâches qui m’attendent. Non pas que je mange mal. Selon mon médecin, je mange même plutôt bien : je cuisine tout. Mes enfants appellent notre appartement le « royaume du fait maison« . Seulement, comme je ne perds pas de poids (même si je n’en prends pas non plus), en plus de réduire les quantités, il y a plusieurs choses que je vais devoir supprimer dans un avenir proche. Le sport et le mouvement ne suffisent pas, je dois donc réduire l’apport calorique. De plus, mi-janvier, j’ai agendé une prise de sang pour faire le premier check-up de ma vie, à 40 ans. Il était temps et j’ai envie que les résultats soient bons.

Même si la discipline sportive n’est pas à 100% de réussite, je passe à la « phase » de rééquilibrage alimentaire. La raison est qu’il y a des imprévus. Les enfants malades ici ou là, une urgence au travail, les anniversaires des enfants, etc., font que je ne peux pas m’entraîner autant que je l’aimerais. La raison pour laquelle j’estime néanmoins que les habitudes commencent à être bien ancrées, c’est que la discipline est respectée lorsqu’il n’y a pas d’imprévu. Hier par exemple, il était peut-être question d’aller travailler chez Davide dimanche soir pour le projet podcast. Ce que j’ai finalement décliné pour pouvoir m’entraîner dimanche soir et lundi matin. Ce n’est qu’après coup que j’ai réalisé que j’avais renoncé à ce que je désire faire pour ce que je m’impose à faire, ce qui me semble être un signe positif dans l’optique d’une discipline bien ancrée.

Le « problème » de cette discipline, c’est que cela me prend beaucoup de temps. Les exercices quotidiens pour mon arthrose ainsi que les balades avec la chienne se comptent en heures, en plus de mes sessions de sport. Si je les ajoute aux heures de sommeil, de ménage et de cuisine, il ne me reste plus beaucoup de temps en dehors de mon travail et du temps dédié aux enfants. Vraiment plus beaucoup. N’étant pas multitâche, en effet, j’ai parfois de la peine à suivre lorsque surviennent les imprévus. Mais, n’ayant pas envie que mes chevilles se sclérosent trop vite, je préfère cela. Ceci étant dit, je me porte bien mieux depuis que je n’ai plus de temps dédié à des activités récréatives et divertissantes. Ce qui tend à me laisser penser que le sens est bien plus important que le divertissement.

Pas de changements, mais des suppressions

Je ne vais pas opérer de changement alimentaire drastique. En revanche, je supprimerai certains éléments et en limiterai d’autres. La grosse suppression se situe au niveau des sucres raffinés au quotidien. Je mange beaucoup de chocolat et je me fais des tartines de beurre-mélasse tous les matins. Si j’ajoute à cela un dessert occasionnel, les pâtes et les fruits, cela commence à faire beaucoup de sucres. Dans l’idéal, l’OMS incite à réduire l’apport énergétique en sucres à 5% du total journalier, ce que je dépasse allègrement. C’est donc tout naturellement le premier élément que je supprimerai. Plus de chocolat, plus de desserts, plus de boissons sucrées. Je me limiterai aux fruits au pain et aux pâtes alimentaires, que je vais dorénavant peser. Jusqu’à présent, je cuisais un paquet et mangeais en fonction de ma gourmandise et non de ma raison. Concernant le pain, je vais également diminuer les quantités et me diriger vers des pains complets ou de seigle que j’aime beaucoup. Quant à l’exception à la règle, elle sera pour le brunch que nous faisons avec mes enfants le dimanche toutes les deux semaines. C’est là que je donne rendez-vous à mon pot de mélasse, à la tresse et au sirop d’érable. Évidemment, ce genre de démarche n’ayant pas de sens si je me permets trop de largesses, en dehors de grands évènements comme les anniversaires, les mariages, les grandes fêtes, je ne mangerai pas de sucres raffinés non plus là où je serai invité.

LE grand changement réside dans la discipline que je souhaite m’imposer de ne plus consommer de produits ultra-transformés (UPT) du tout, en dehors de tout ce qui est artisanal. Je cuisine déjà beaucoup moi-même, mais il est vrai que de temps à autre, quand mon fils a son entraînement de foot, ou lorsque je récupère mes enfants un soir de semaine juste après le travail, il m’arrive de céder à la facilité et d’acheter quelque chose à glisser au four ou à réchauffer dans une casserole. J’aimerais ne manger plus que ce que nous faisons nous-mêmes à partir de matières premières, afin d’avoir un contrôle total sur ce que l’on laisse entrer dans notre estomac. La nourriture ultra-transformée est trop salée, trop sucrée et trop grasse, ainsi que bourrée d’additifs parfois non nécessaires. Évidemment, cela concerne la nourriture que je cuisine : je ne peux pas imposer aux amis qui m’invitent de ne pas préparer ce genre de produits.

Cela veut dire qu’à l’avenir, il va falloir me remettre à faire des conserves toute l’année en fonction des saisons. Confitures, fruits, légumes, pulpe de tomates, mais également pâtés maison. Cela entraîne donc qu’il faudra le plus vite possible investir dans une stérilisatrice pour pouvoir stériliser tous ces bocaux. J’ai bien des amis qui en ont une, mais leur demander de me la prêter tous les mois me parait un peu lassant sur le long terme, surtout pour eux.

Voici donc les premières résolutions. D’autres suivront. Toutefois, mettons déjà cela en pratique : Dès lundi donc, plus de sucre, d’alcool et de produits ultra-transformés issus de l’industrie agro-alimentaire, sauf exceptions citées.

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